Notre recherche accorde une grande importance aux situations et aux problèmes de la vie réelle qui peuvent être un des moyens sur lesquels un enseignement-apprentissage des mathématiques peut prendre appui. Nous considérons que bâtir des liens entre les mathématique telle quelles sont véhiculées par l’école et les mathématique véhiculées dans les pratiques de communautés sociales dans la vie quotidienne des élèves, améliore les performances des élèves dans cette discipline scolaire et contribue à surmonter leurs difficulté, ainsi qu’à la création des attitudes positives envers les mathématiques.Plusieurs études et évaluations des performances des élèves marocaine en mathématiques pointe du doigt, l’inadaptation et l’éloignement des mathématiques véhiculées par l’école, de la vie réelle des élèves.Par notre propre étude sur les performances des élèves en résolution des problèmes du champ conceptuel additif, nous sommes allés chercher l’impact de l’utilisation des langues premiers des élèves comme médium d’explication sur lesdites performances. À partir des résultats de cette étude sont émergées d’autre pistes de recherche permettant de construire des liens entre les mathématiques de la vie quotidienne et celles enseignés à l’école. Ainsi, le facteur du milieu socioculturelle, est un élément déterminent des performances des élèves en résolution des problèmes proposés.Tant que nous ne pouvons pas changer le milieu ou l’environnement dans lequel vivent ces élèves, nous y avons poursuit notre recherche en quête de connaissances mathématiques comme moyens pouvant contribuer à l’amélioration des processus de l’enseignement apprentissage des mathématiques à l’école primaire.Le domaine d’étude qui explore les connaissances mathématiques contextualisées est appelé « ethnomathématique », ce terme dont la première utilisation est attribuée à Ubiratan D’Ambrosio (1985), et qui aborde ce que d’autre appellent mathématiques informelles, du quotidienne, des illettrés on encore les mathématiques des communautés à tradition orale.En s’appuyant sur les apports de l’ethnomathématique et ceux de la théorie des communautés de pratiques sociales (Lave et Wenger 1991). Les concepts fondés par cette dernière nous ont permis d’analyser des pratiques sociales de communautés à Imghran au Maroc.Notre recherche empirique basée sur une approche ethnographique du terrain et la mise en pratique de l’observation participante des pratiques du vécu (Comptage et vente des noix de Grenoble, partage de la viande , comptage de la monnaie et fabrication des tapis) et des entretiens ethnographiques et d’explicitation avec les membres engagés dans lesdites pratiques, nous ont permis d’expliciter un ensemble de ressources appartenant aux différents domaine mathématique (comptage, mesure, géométrie). En plus de l’analyse du système de numération en langue amazighe et sa comparaison avec celui de la langue d’enseignement (arabe littéral).Les résultats obtenus révèlent un ensemble de points de convergence et de points divergence entre les mathématiques véhiculées par l’école et celles mobilisées dans les pratiques de la vie quotidienne ce qui nous a permis de mettre en évidence une possible complémentarité.